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Si 73% des femmes déclarent vouloir investir,
Seulement 23% des femmes passent effectivement à l’action.

L’investissement a encore du mal à se conjuguer au féminin,

Chère lectrice, 

Quelle est selon vous la différence entre un homme qui investit et une femme qui investit ?



Le résultat !

Toutes les études sont d’accord pour dire que les femmes qui investissent sur-performent

Pour The Quaterly Journal, qui a mené une étude auprès de 35 000 personnes, les rendements annuels des femmes qui investissent sont de 7,44% contre 6% pour les hommes !

Et pour le célèbre fonds de pension américain Fidelity qui a mené une étude auprès de ses 4 millions de clients, les femmes gagnent 4 points de plus que les hommes. 

Et pourtant, malgré cela, de nombreuses femmes restent en retrait de la Bourse parce qu’elles ne se sentent pas capables.

Du fait de raisons pratiques (le manque de temps et toutes les tâches que l’on doit déjà porter au quotidien),

Ou, si on est plus honnête, parce que nous avons été laissées de côté durant des années !

Je vous partage cette lettre édifiante d’une professeure d’économie écrite en 1960 à l’attention des responsables de la Bourse de Paris :

Elle écrit :

De passage à Paris, je me suis rendue à la Bourse dans l’intention d’assister à une séance afin de voir pas moi-même ce que je décris en classe (…)Or à midi, deux huissiers m’ont priée poliment mais fermement de quitter le Palais, faisant état de je ne sais quel règlement interdisant la présence de femmes aux séances de cotation

Sa phrase “j’avais toujours cru qu’en France, la femme était l’égale de l’homme et que, ayant les mêmes devoirs, elle avait le même droit. Je constate qu’il n’en est pas ainsi dans le temple de l’Argent” résume tout !

Effectivement, jusqu’en 1967, les femmes n’avaient pas accès à la Bourse de Paris. Celles qui souhaitaient investir étaient tolérées à la “coulisse”, une bourse officieuse qui se tenait sur les marches de la Bourse, ou les cafés alentours.

Je vous laisse imaginer la complexité pour acheter ou vendre une action dans ces conditions comme l’a expliqué Raymonde Charton, qui investissait à titre professionnel : “En 1924, je découvrais la Bourse et devais me tenir sur les marches, dans la coulisse, mais non sur le théâtre où se pratiquent le jeux des achats et des ventes (…) je transmettais mes ordres à des commis qui, eux, avaient le droit de pénétrer dans l’enceinte réservée

Ces restrictions nous ont limité durant des années, nous faisant douter de nous et de nos propres capacités.

Elles pèsent encore aujourd’hui. Il n’y a qu’à regarder les résultats de l’étude menée par l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Je suis restée sans voix en les découvrant.

L’AMF a interrogé un échantillon d’hommes et de femmes sur leur niveau de connaissance en finances personnelles.

A la question “avez-vous le sentiment de bien connaître le sujet ?”

Les hommes ont répondu à 58% bien ou très bien,

Mais quand il a s’agit de répondre à trois questions pour vérifier leurs connaissances,

Seulement 11% des hommes ont répondu correctement…

Ça a été exactement l’inverse pour les femmes qui se sont montrées très modestes, alors même qu’elles avaient le même niveau de connaissance ! 

Elles sont seulement 33% à avoir répondu qu’elles avaient le sentiment de bien connaître le sujet, pour un taux de réponses correctes légèrement supérieur !

Aujourd’hui, je souhaite réparer cette injustice en partageant avec vous le meilleur de ce que j’ai appris durant 2 ans aux côtés d’investisseurs français confirmés via cette lettre !

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